Le mercredi 13 octobre 2021 de 11h à 13h à l’Université Paris-Dauphine – PSL, Place du Maréchal de Lattre de Tassigny, 75016 Paris. Inscriptions ici
Présentation
Ne pas agir n’est plus une option pour les banques centrales du monde entier face au risque climatique. Les discours de celles et ceux qui les président ont beaucoup changé en quelques années. Le mandat n’est plus présenté comme un obstacle à la prise en compte du risque climatique. C’est même désormais au nom de la stabilité, pas seulement financière, mais économique et monétaire, au cœur du mandat, que les banques centrales entendent désormais agir. Pour le moment, la parole est résolue mais les actions restent en gestation. Cela pourrait rapidement changer. Après le temps de la réflexion alimentée par les travaux du NGFS (Network for greening the financial system) doit venir celui de l’action. La BCE, par exemple, a fait de la question climatique un sujet clé de sa révision stratégique. Quels instruments verdira-t-elle ? Les prêts aux banques ? Les garanties exigées ? Les titres qu’elle achète ? … les options ne manquent pas. De quels indicateurs nouveaux, de quelles données les banques centrales vont-elles avoir besoin ? Si leur action accélère la transition, cela représentera-t-il un risque pour certains acteurs ? Et enfin, comment les banques centrales coordonneront-elles leurs actions à celles des superviseurs pour qu’ils verdissent ensemble ?
Intervenant-e-s :
- Jezabel Couppey-Soubeyran, Maîtresse de conférence, Université Paris I Panthéon-Sorbonne, conseillière scientifique à l’Institut Veblen
- Yolaine Fisher, Direction des Services Juridiques, Banque de France
- Sylvie Goulard, Sous-Gouverneur de la Banque de France
- Pierre Monnin, Senior Fellow, Council of Economy Policies
- Pierre-François Weber, Directeur, European and Multilateral Policies, Banque de France
Modérateur : Christian Chavagneux, éditorialiste, Alternatives économiques