10 ans après leur chute, que reste-t-il des clubs de troc en Argentine ? Après 3 mois d’enquête, TAOA a identifié 6 bonnes pratiques incontournables mais a aussi découvert ce qui n’est pas écrit dans les livres … l’envers du décor, des pratiques frauduleuses qui mèneront à l’effondrement des réseaux de troc en 2002.
Le C3 Uruguay, un projet prometteur et d’envergure, mais qui tarde à démarrer... Le C3U, porté par l’ONG Hollandaise STRO, est une réponse innovante (monnaie virtuelle via Software Cyclos), permettant aux PME d’accéder plus facilement au crédit. Le projet est dans les starting block mais attend toujours des signatures du gouvernement pour démarrer.
Monnaies locales en Amérique Centrale, des micro-projets innovants à fort potentiel ! A l’initiative de STRO, ces projets pour un développement économique local, allient système d’échange complémentaire, micro entreprenariat et alphabétisation économique. Nous avons visité 3 projets : la Red Xuchit Tutut (Salvador), Gota Verde (Honduras), CoopeVictoria (Costa Rica)
La Red de Sistema de Trueke de Venezuela, 13 clubs de troc, près de 3000 prosommateurs et de belles perspectives de développement. Le réseau fonctionne bien mais reste à très petite échelle. Entre l’expérience Argentine et Vénézuélienne on peut se demander quelle est la taille critique pour avoir un impact significatif sans pour autant perdre le contrôle ni les valeurs et l’idéologie solidaire, fondements essentiels de ces systèmes d’échange alternatifs.
Banco Palmas, 15 ans déjà, un modèle en pleine expansion dont l’impact social est significatif. Après 1 mois dans la banque communautaire de la favela du Conjunto Palmeiras (alliant micro crédit et monnaie locale), nous pouvons témoigner de son succès : la banque ne désemplit pas, Palmas continue d’innover et lance le projet Elas (émancipation siocioproductive financière et bancaire pour les femmes de Bolsa Familia), Joaquim Melo est reçu par la présidente Dilma, la banque modernise son outil informatique …
Pendant 2 heures, TAOA présentera ces différents projets, leurs bonnes pratiques mais aussi leurs difficultés, et abordera des problématiques clés telles que la création monétaire, le rôle de l’Etat dans ces systèmes d’échange complémentaires, les questions d’échelle pour que ces initiatives deviennent de véritables alternatives économiques.
Les places étant limitées, la conférence est sur inscription auprès de annececile.taoa chez gmail.com
Pour ceux qui ne seraient pas disponibles le 13 décembre, vous pourrez également retrouver TAOA le 6 décembre pour un Mardi de l’Environnement spécial monnaies sociales et complémentaires, aux côtés de Patrick Viveret, Carlos de Freitas (Institut Palmas) et Frédéric Bosqué (SOL Violette), de 19h à 21h, à la Fondation Ricard, 12 Rue Boissy D’Anglas, 75008 Paris. (sur incription également)