Présentation
Seconde séance du cycle de formation citoyen sur les questions monétaires proposé par l’Institut Veblen, dans le cadre de la consultation citoyenne "Banque citoyenne européenne", organisée par Positive Money Europe.
Taux d’intérêts négatifs, milliards déversés sur les marchés, depuis les années 2010 les banques centrales des pays développés ont dû développer de nouveaux outils pour stimuler l’économie et empêcher la déflation. Avec la pandémie, l’intervention de la Banque centrale européenne (BCE) se fait encore plus massive. Mars dernier, Fabio Panetta, membre du directoire de la BCE, a même repris le titre de Daft Punk "Harder, better, faster, stronger" pour qualifier l’action de son institution. En effet, celle-ci augmente le volume du programme d’achats d’actifs mis en place dans le cadre de la pandémie, qui se chiffre en milliers de milliards d’euros.
Ces politiques sont-elles encore efficaces pour soutenir nos économies ? Quelles sont leurs conséquences sur la stabilité financière, la rémunération de l’épargne et la soutenabilité des dettes ? Va-t-on un jour revenir à la situation pré-crise ? Comment les banques centrales décident-elles dans un environnement aussi atypique ?
Intervenant-e-s
- Frédéric Ducrozet, stratégiste chez Pictet wealth management. Il intervient régulièrement dans les médias pour décrypter l’action de la Banque centrale européenne.
- Laurence Scialom, professeure de sciences économiques à l’université Paris Nanterre. Elle est spécialiste de macroéconomie financière en particulier des questions relatives à la (in)stabilité financière et d’économie bancaire. Elle publie chez Fayard en 2019, un essai intitulé La fascination de l’ogre : ou comment desserrer l’étau de la finance.
Animation par Julien Hallak, chargé de mission à l’Institut Veblen.