Les « Rencontres » en 2014 ont été consacrées à la question du changement d’échelle, telle qu’elle peut se poser à deux niveaux : pour un dispositif monétaire particulier, avec toutes les questions pratiques du développement du dispositif, de sa vie interne et de sa reconnaissance par les autorités, mais également dans un sens plus global, pour la mouvance des monnaies sociales et complémentaires.
Nombre de porteurs de projet, mais aussi certains chercheurs qui les accompagnent, aspirent à une transformation économique et sociale profonde, qu’elle soit définie en termes d’économie territoriale, de transition écologique, d’inclusion sociale ou de lutte contre la pauvreté, et voient dans la monnaie un levier de changement. Sur leur chemin, les acteurs rencontrent des difficultés d’ordre pratique et politique, sur le plan de la viabilité du dispositif, de la confiance des citoyens, de la reconnaissance, etc.
Les consultations avec les acteurs et chercheurs intéressés par ces thématiques ont permis d’identifier trois d’enjeux principaux :
1) Construire et élargir la sphère des échanges : quels types de ressources peuvent entrer dans le circuit, et comment y parvenir ? Comment les identifier, et les intégrer, les valoriser ? Quelles sont les difficultés concrètes rencontrées ? La sphère d’échange actuelle est-elle viable ?
2) Faire sens aux utilisateurs et inciter à l’usage : les monnaies sociales et complémentaires dépendent fortement de l’investissement personnel des porteurs de projet. Comment élargir le cercle d’utilisateurs ? Comment gérer les conflits qui apparaissent dans la gestion du dispositif ?
3) Négocier la reconnaissance avec les autorités : les porteurs de projet sont amenés à « négocier » leur projet avec toute une série d’acteurs : collectivités locales, institutions publiques, associations locales, réseaux d’économie sociale et solidaire... jusqu’aux autorités monétaires qui s’y intéressent de plus en plus. Avec quels arguments « justifier » la monnaie à tous ces niveaux ? Comme une réponse à la crise économique ? Comme un outil du développement local, d’enrichissement ? Et comment parler de la création monétaire vu la méfiance des autorités sur ce point ?
PARTICIPANTS
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Burton, Mark
Bristol Pound
UK
Caro, Andréa
SOL Violette
France
Cerfontaine,
Elodie
Financité
Belgium
Dombret, Laurent
Le Minuto
Belgium
Doré,
Dominique
SEL
France
Chaput, Olivier
ECO-IRIS
Belgium
Xabi, Camino
EUSKO
France
Gomez, Georgina
ISS Erasmus
University - The Hague/Rotterdam -Netherlands
Netherlands
Kaabi, Lotfi
Special advisor
for Tunisia Presidence on social innovation - Project Time Banking
- Tunisia
Tunisia
Kazbekow, Kirill
Sustainable
Money Research Group (Berlin)
Germany
Longhurst, Noel
University of
East Anglia - UK
UK
Ould-Ahmed,
Pépita
Institut
Recherche et Développement (IRD) - France
France
Pratella, Grazia
Associazione
Nazionale Banche del Tempo)
Italy
Renaut-Revoyre,
Zoé
déléguée
générale du réseau Accorderie France Currency
Accorderie - France (Paris)
France
Servet,
Jean-Michel
IHEID Genève
Switzerland
Shakhli, Tom
Brixton Pound -
UK
UK
Sotiropoulou,
Irini
Independant
researcher
Greece
van der Wekken,
Ruby
TimeBank
Helsinki
Finland
Vital, Annie
Currency Mesure
- France (Romans sur Isère)
France
Warnier
Jean-Pierre
anthropologue,
Centre d’études africaines, EHESS
France
Blanc, Jérome
University Lyon
2 - France
France
Bruno Théret
CNRS, université
Paris Dauphine
France
Kalinowski,
Wojtek
Veblen Institute
France
Whitaker, Celina
CEDAL/Monnaies
en débat
France
de Freitas,
Carlos
Palmas Institute
Europe/FMDV/Monnaies en Débat
France