Nous reproduisons ici, une tribune publiée dans le quotidien Libération du 26 novembre 2015.
En voulant sécuriser la COP 21, on risque non seulement de la couper des citoyens du monde entier mais surtout d’en évacuer ce qui devrait être son principe directeur : la justice climatique, véritable sésame des négociations.
Regardons la réalité bien en face : le sommet de Paris sur le climat (la COP 21) risque d’être en partie vidé de son sens par les attentats du 13 novembre, pour deux raisons majeures. La première tient à la bunkérisation des chefs d’Etat et des délégations officielles au Bourget pour des raisons bien compréhensibles de sécurité.De ce fait, c’est à une caricature de sommet climatique que nous risquons d’assister, plus cruelle encore qu’à...
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