Doit on s’attendre à davantage d’importations, en Europe ou en France, de produits agricoles traités par des substances interdites dans l’UE ? Si les membres de l’exécutif ont défilé au Salon de l’agriculture pour tenter de rassurer un secteur en crise, l’adoption par le Parlement européen, notamment avec les voix des députés Renaissance, de deux accords de libre-échange avec le Chili (exportateur de volaille, des pommes, ou encore de kiwis) et le Kenya est venue raviver la colère. Un agriculteur reprochait ainsi à Valérie Hayer, tête de liste Renaissance aux élections européennes venue au Salon, de «lâcher l’agriculture pour valider le Chili».
Les accords en question prévoient, entre autres choses, l’augmentation des importations d’aliments qui ne seront donc pas soumis aux normes de productions européennes contre l’importation de matières premières brutes com