Venez nombreux à la soirée débat « Transition énergétique : peut-on miser sur 100% renouvelables ? », le 21 mars à l’Ecole normale supérieure à Paris. Vous pouvez aussi lire l’éditorial du numéro.
« "Le nucléaire bénéficie aujourd’hui d’un regain d’intérêt dans de nombreuses régions du monde, à la suite notamment des travaux du Giec et de l’Agence internationale de l’énergie », déclarait le président-directeur général d’EDF, Jean-Bernard Lévy, le 10 février 2021, lors de son audition par les commissions des affaires économiques et du développement durable de l’Assemblée nationale.
Venu s’expliquer sur les graves difficultés économiques du géant national de la fourniture d’électricité, une entreprise dont dépend l’ensemble du pays et dont 88% de la production sur le territoire français repose sur le nucléaire, il assurait néanmoins que, du fait de l’urgence climatique, le contexte est redevenu porteur pour l’industrie de l’atome. Selon lui, non seulement il y a dans l’Hexagone et au-delà un vaste parc de réacteurs devenus vieux qu’il va falloir remplacer, mais développer ce moyen de produire du courant sans émettre du CO, intéresserait de nombreux pays. "Notre ambition est de devenir le leader occidental du nucléaire" ; "Nous voulons être le champion français et européen de la neutralité carbone", affirmait aussi Jean-Bernard Lévy.
Ce discours est un déni de réalité. »
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