Le défi à relever est en réalité triple : l’intégration effective des objectifs climatiques dans la politique macroéconomique ; la mise en place des circuits de financement territorialisés, dédiés à l’économie locale et bas carbone ; le renforcement des capacités d’investissement dans des pays en développement, dans le respect du principe d’une « responsabilité commune mais différenciée » face au défi climatique. L’articulation de ces trois défis autour de la valorisation sociale du carbone donnerait tout son sens à l’actuel article 4 du volet 2 du Protocole d’accord en vue de la Conférence Climat de Paris (COP21) de décembre prochain, qui en appelle aux pays signataires à « reconnaître la valeur sociale et économique des actions de réductions volontaires ».
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