Dans leur déclaration commune de juin dernier, les présidents américain et brésilien Barack Obama et Dilma Rousseff ont reconnu « la valeur sociale et économique des activités de réduction d’émissions de gaz à effet de serre ». Dans le même esprit, La 2e session du Groupe de travail ad hoc de la Plateforme de Durban pour une Action renforcée, en amont de la Conférence sur le climat de Paris, appelait à « reconnaître la valeur économique et sociale des actions d’atténuation volontaire et leurs co-bénéfices pour l’adaptation, la santé et le développement soutenable ». Ces formulations donnent corps à l’idée que les actions visant à réduire les émissions créent par elles-mêmes de la valeur, à la fois sociale et économique. Et ouvrent du même coup la voie à des politiques climatiques nouvelles.